[DW] alliance Prussienne et Britannique VS CoA

[vonhymack]

Ce fut une sacré bagarre hier soir!


C'est par hasard qu'un points de ravitaillement de la flotte Copernic fut localisé par une frégate Britannique lors d'une mission de reconnaissance. Son équipage fut abasourdi de contempler une flotte entière amarrée à un ilot minuscule perdu au large des Açores. Les impérialistes pensaient profiter de tomber par hasard sur l'insaisissable flotte Antarctique pour l'écraser d'un coup de talon. Un inhabituel conseil de guerre entre les amiraux Prussiens et Britanniques se solda par une décision expéditive : il fallait frapper et anéantir Copernic. Prise en étau par cette vile alliance, elle devait défendre ses lignes pour ne pas se voir anéantie.


1000 points, 3 joueurs, pas de commodore ni tiny flyers

l'alliance impérialiste:
KoB, Lord Eragon
- 3 x 3 frégates
- 3 croiseurs (dont un shield)
- 1 battleship (shield)
PE, Kaiser Dietal (JC)
- 4 frégates
- 2 bombers
- 2 croiseurs
- 1 battleship (tesla generator)

CoA, flotte Copernic, sir vonHymack
- 4 frégates Diogène
- 3 destroyers Plutarque
- 2 Icare
- 3 croiseurs Platon
- 1 cuirassé Aristote (shield)
- 1 cuirassé Prométhée (disruption generator)


La table fut placée aléatoirement et la zone de déploiement fut tirée au hasard.

Les objectifs (field orders) furent tirés à ce moment là, mais je vous laisse la surprise de leur découverte!


Déploiement :

Les Impérialistes étaient en surnombre! D'autant plus qu'avec deux joueurs en face, ils se déplaceraient plus vite (avec 1 jet d'initiative chacun). Au déploiement je me suis senti mal!
D'autant plus que mon déploiement laissait à désirer concernant les croiseurs Platon, placés trop vite et rapidement engoncés entre l'Aristote et une falaise.
Coup de chance, JC plaça ses bombardiers et croiseurs loin en face. Je leur refusai alors ce flanc par la présence des versatiles Icarus et du solide Prométhée.


Le tour 1 est déjà épique, avec le cuirassé Prussien qui pilonna un Platon et l'envoya au milieu de la table par un dégât critique! Je décidai de le sacrifier comme appât pour faire sortir les gros bâtiments adverses de derrière leurs falaises.
Les Impérialistes exploitaient parfaitement le terrain (couloirs protégés, croiseurs Britts en position de bordée). Je perçus déjà mon obligation de présenter une posture défensive solide.


Tour 2, les Plutarque firent leur office contre les frégates Britanniques mais furent presque aussitôt réduits en poussière par la contre attaque Prussienne. Les Diogène furent sévèrement étrillées aussi.
Le Prométhée fit montre de son accélérateur de particules sur le battleship Prussien qui manqua de couler sur le champ.


Le tour 3 fut le début d'un déluge de feu sur les deux battleship Impérialistes, pilonnés par l'Aristote et le Promethée. Le Prussien fut promptement coulé, mais le Britannique est à peine inquiété.


Les tours 3 et 4 se jouèrent d'un côté entre la chasse aux Icarus, qui se replièrent sur les positions Antarctiques en lâchant des mines. Insuffisant pour bloquer le dernier bombardier Prussien qui envoya par le fond le dernier Platon. Un Icarus fut détruit par les croiseurs Prussiens.
De l'autre, un face à face implacable oppose l'Aristote au cuirassé Britannique affaibli mais indestructible. Le Prométhée était alors trop loin pour réellement l'inquiéter.


Les acrobaties des frégates Prussiennes n'ont pas fini de nous étonner. Le pire c'est que ça passe!


Le tour 3 vit un coup de chance extraordinaire pour Copernic! Le cuirassé parvint à toucher le magasin de munitions d'un croiseur Britannique, envoyant par le fond un second croiseur et une frégate qui soutenait leurs tirs! Pauvre Lord Eragon!

Bilan de partie :
Les Impérialistes ont presque atteint leur objectif de détruire la moitié de la flotte Antarctique ainsi que tous les petits profils. Il aurait fallu qu'ils se concentrent sur le Prométhée qui est un véritable sac à points
L'Antarctique parvient à se désentraver du terrain pour détruire tous les profils larges et massifs au tour 4.
C'est donc une victoire pour Copernic, obtenue à l'arrachée et avec beaucoup de chance!
Ce fut donc une partie très fun, pleine de rebondissements (mais assez longue, je l'avoue : 3 heures et pas mal le nez dans les règles!).

POUR LA SIENCE!

[Eragon]

Hello,
faisons un peu de RP pour égayer ce rapport de bataille.

Journal personnel du Lieutenant John Elvard - Chapitre 1 -

Londres, le 9 janvier 1856

J'ai fait hier une rencontre extraordinaire. Vers les sept heures du matin, un coursier frappe à la porte de mon appartement. Je dois me présenter immédiatement à l'amirauté. Je prends une douche rapide, me rase et enfile mon uniforme en me demandant la raison de cette convocation impérieuse. Devant l'immeuble, m'attend le sergent qui a frappé à ma porte au volant d'une Chrysler. A cette heure, nous arrivons rapidement au QG. Je suis conduit auprès de l'Amiral qui visiblement n'avait pas dormi de la nuit. Il me fait assoir, me demande si j'ai eu le temps de prendre un café. Je suis surpris de tant d'amabilité par un homme dont la fermeté est redouté de tous.

"John, j'ai besoin de vous. L'heure est grave. "
je me raidis dans mon fauteuil et répond que je suis prêt à rendre service à ma patrie.
"Mon garçon je n'en attendais pas moins de vous" dit-il avec un léger sourire. "j'ai une lettre à vous faire porter. C'est extrêmement urgent et important. Vous comprendrez en arrivant là-bas !"

Je saisis l'enveloppe une adresse dans le Sussex est inscrite. Je me lève pour saluer.
"Le sergent qui est venu vous chercher est à votre ordre. Vous pouvez lui faire confiance."
"N'oubliez pas votre engagement" Me dit-il alors que je quitte son bureau.

Le sergent m'attend avec la Chrysler. Je lis l'adresse. Nous devons aller dans la ville de Horsham. rapidement la chrysler quitte Londres. Je commence à somnoler en me préparant au long voyage en voiture. Soudain, je sens la voiture se soulever. Je n'en crois pas mes yeux. Je suis dans une chrysler airflow ! Nous quittons la route et nous accélérons. La voyage va être court. Je regarde une nouvelle fois l'enveloppe avec cette adresse. Que contient-elle pour mobiliser de telle ressource.

Je suis encore dans mes réflexions quand j'arrive devant une grande bâtisse de deux étages en brique rouge et aux fenêtres blanches. Je sonne et un majordome m'ouvre la porte avec un air revêche. Je lui explique ma mission et lui tend l'enveloppe. Il n'a pas l'air surpris et refuse la missive. Je préviens le Lord de votre venue. Où suis-je ? Rien ne semble en lien avec la Royal Navy dans cette maison. Cinq minutes à peine passe et je suis introduit dans un somptueux bureaux en acajou. Des armoiries sont présentes au-dessus de la cheminée où brule un feu bienvenu par cette brumeuse journée d'hiver. Cela me rappelle quelque chose mais pas moyen de me souvenir.

Un homme se trouve dans le fauteuil. il me fait dos.

"Comment vous vous appelez, jeune homme ?"
"Lieutenant John Elvard, Monsieur".
"Alors que me veut l'Amiral pendant mes vacances ?"
Je lui tend la lettre. Il la lis rapidement et se lève d'un bond. Il se retourne vers moi. "Il fallait que cela arrive maintenant : Évidemment !"
Je le reconnais. C'est Lord Eragon, la légende vivante la Royal Navy. Il dirige la flotte la plus prestigieuse de sa majesté. A l'école d'officiers, nous rêvons tous de servir sous ces ordres.
A grand pas, il va vers son bureau, touche une bouton à peine visible et une image apparait. Un communicator. Je pensais que seul le Reine et les chefs des armées avaient cet appareil. Un homme apparait à l'image. "Sir, à votre service"
"La Copernic a été repérée ! Vous vous rendez-compte, elle a été repérée et notre flotte est en radoub, Ruppert ! rassemblez tous les marins que vous pouvez ! Faites remettre à l'eau tous les bateaux qui sont en état de manœuvrer et avec toute la puissance de feu possible. Nous partons à leur rencontre."
Le dénommé Ruppert blêmi. "Sir..." Il se reprend rapidement. "A vos ordres, Sir. je pense pouvoir avoir une dizaine d'unités opérationnelles pour jeudi. Mais Philipp est toujours à l'hôpital."
"L'Amiral a pensé à tout. Il m'envoie un remplaçant ! Il a également prévenu la Prusse. Nous coordonnerons notre action pour exterminer cette maudite flotte !"

Sur ces mots, Lord Eragon se retourne sur moi. "John, je vous attends à cette adresse mercredi matin à 9h précise. Félicitations pour votre promotion. Vous voici mon officier en second ! Espérons pour moi et pour vous que l'Amiral sait ce qu'il fait !"

[Eragon]

Journal personnel du Lieutenant John Elvard - Chapitre 2 -


A venir - rapport de bataille

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